La Croatie fait part de son désir de rejoindre la monnaie unique européenne

Avec la crise sanitaire du Coronavirus, l’Union européenne et sa monnaie unique jouissent d’une toute nouvelle attractivité. Pourquoi ? Principalement grâce au plan d’aide économique décidé par les 27 de l’UE au cours du mois d’avril. Un détail qui a sans doute décidé la Croatie à précipiter sa candidature pour entrer dans le cercle de la monnaie unique.

L’euro, une monnaie séduisante

La Croatie va sans doute précipiter son entrée dans l’euro à cause de la crise sanitaire actuelle et de la crise économique à venir, mais elle en avait le désir depuis déjà longtemps. Depuis son entrée dans l’Union européenne en 2013, la Croatie s’est immédiatement déclarée intéressée par une adhésion à la monnaie unique. Cependant, elle n’en remplissait pas encore les exigences.

Il faut dire que l’euro a de quoi séduire depuis quelques années déjà. Si la transition peut parfois être délicate et que les politiques d’austérité des années 2010 ont été parfois difficiles à avaler, l’euro est une monnaie forte. De plus, les taux d’intérêt de la BCE sont actuellement très faibles et la Croatie espère ainsi donner facilement accès au prêt perso à ses citoyens pour accélérer sa croissance.

Une décision soutenue par la Banque centrale européenne

Le désir de rejoindre l’euro n’est donc pas nouveau pour la Croatie et ce n’est un secret pour personne. Dès 2013, la BCE avait publiquement soutenu la candidature de la Croatie, expliquant qu’elle espérait voir dans ce pays un candidat sérieux. Il a néanmoins fallu près de 10 ans à la Croatie pour que sa candidature soit à nouveau considérée.

Aujourd’hui, la BCE continue de soutenir la Croatie, mais ne s’est pas engagée sur la question. Les conditions à respecter sont nombreuses et exigeantes. Il n’est pas certain que la Croatie les remplisse. La crise économique à venir pourrait d’ailleurs empirer la situation en dégradant le marché de l’emploi local et en diminuant le PIB annuel.

Des conditions que certains pays refusent

La Bulgarie aussi a été poussée par la situation actuelle à reconsidérer sa candidature. Pourtant, ce pays européen s’est toujours montré assez réticent à l’idée de rejoindre la monnaie unique. Il faut dire que les conditions d’adhésion sont parfois assez difficiles à accepter. La première étant de s’aligner sur un taux de change décidé par la BCE et qui peut conduire à une très forte inflation.

La Bulgarie refusait également que sa Banque centrale dépende des décisions de la BCE. Le problème, c’est que la Bulgarie a été obligée d’emprunter 5 milliards à des taux très élevés pour faire face à la pandémie actuelle. Elle aurait eu accès à des taux beaucoup plus intéressants avec la BCE. De quoi reconsidérer sa position sur la question de la monnaie unique.

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