Des cas de fièvre du Nil détectés en Croatie

Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a immédiatement mis son site Internet à jour pour prévenir les touristes que des cas de fièvre du Nil avaient été notés en Croatie. A priori, la transmission de cette maladie serait due aux moustiques et il est donc recommandé de prendre ses précautions si on compte se rendre en Croatie.

Qu’est-ce que la fièvre du Nil

La fièvre du Nil est un virus appelé virus du Nil occidental parce qu’il a été isolé et identifié pour la première fois dans le district West Nile en Ouganda. On l’appelle également souvent virus de Rabensburg. Il peut contaminer beaucoup d’animaux, comme les oiseaux, les chiens et les lapins, mais également l’Homme généralement par le biais d’une piqure de moustique.

Le virus peut se manifester de trois manières différentes chez les individus contaminés. Soit il passe inaperçu et n’a aucune conséquence, comme chez 80 % des individus infectés, soit il se transforme en syndrome fébrile proche de la grippe. Enfin, dans les cas les plus graves, il peut se transformer en méningite ou encéphalite du Nil occidental, une infection du cerveau qui peut être mortelle.

Comment se protéger de la fièvre du Nil ?

Le seul et unique moyen de se protéger de ce virus, c’est de ne pas s’y exposer. Pour cela, vous pouvez simplement éviter les régions où on le retrouve, c’est-à-dire les régions tropicales aussi bien que les régions tempérées. En revanche, avec le réchauffement climatique et l’expansion du tourisme, il est de plus en plus difficile de ne pas y être exposé.

Dans ce cas-là, la seule solution reste de faire le maximum pour éviter de se faire piquer par un moustique. Si vous avez prévu un voyage en Croatie pour les jours à venir, emportez donc des produits et répulsifs pour vous protéger. Il existe même des médicaments à prendre en comprimés qui sont très efficaces. En revanche, votre transpiration aura alors une odeur plus prononcée et désagréable.

Comment réagir en cas de contagion ?

Comme nous vous le disions, il est plutôt rare d’attraper cette maladie et 80 % des personnes infectées ne s’en rendent jamais compte. Celles qui développent un syndrome fébrile se remettent généralement toutes seules, sans aucune intervention médicale. Dans les cas les plus graves, il faut intervenir pour éviter la mort ou des lésions cérébrales irréversibles.

Il faut donc que vous soyez vigilant et que vous surveilliez l’état de santé de la personne infectée. Emmenez-la à l’hôpital s’il se dégrade pendant plus de 24 heures. Pour les personnes âgées et immunodéprimées, rendez-vous immédiatement à l’hôpital dès que vous soupçonnez une infection. Au-delà de ces précautions, la fièvre du Nil n’est pas dangereuse et elle risque seulement de vous gâcher de précieux moments de vacances. Alors, prenez vos précautions.

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